Vancomycine

Des données cliniques récentes sur la pharmacocinétique et la pharmacodynamique de la vancomycine suggèrent une réévaluation des recommandations actuelles de dosage et de surveillance. Les précédentes lignes directrices consensuelles sur la vancomycine datait de 2009. Cependant, des données récentes suggèrent que la surveillance du creux est associée à une néphrotoxicité plus élevée. La référence 1 au bas de cette base contient les lignes directives consensuelles de la vancomycine pour le dosage et la surveillance cet antibiotique. Il a été développé par l'American Society of Health-System Pharmacists, l'Infectious Diseases Society of America, la Pediatric Infectious Diseases Society et le comité des lignes directrices consensuelles de la vancomycine de la Society of Infectious Diseases Pharmacists. (1)

Ces recommandations consensuelles recommandent un rapport ASC / CMI de 400 à 600 mg * heure / L (en supposant une CMI de microdilution en bouillon de 1 mg / L) pour atteindre une efficacité clinique et garantir la sécurité des patients traités pour des infections graves à Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline (SARM). En fait, il ne serait plus recommandé de viser un creux supérieur à 15. (1)

Calcul de la dose initiale et ajustement selon modèle Bayesian disponible en cliquant ici

Résumé des dernières recommandations disponible en cliquant ici

Nomogramme - Vancomycine - Hôpital Charles-LeMoyne (2)

Vancomycine CharlesLemoyne.bmp

Autre nomogramme adapté avec la fonction rénal et l'âge du patient (3-4)

Publié : les données sur le nomogramme pour un creux de 15-20 mg/L sont publiées dans le CMAJ 2012 (3), les données sur le nomogramme pour un creux de 10-15 mg/L sont publiées sur le site web des services pharmaceutiques du Vancouver Coastal Health (4).

Notes : Le nomogramme pour un creux de 15-20 mg/L a été développé à l’aide d’information rétrospective sur 169 patients ayant obtenus des creux entre 14.5 et 20.5 mg/L dans deux hôpitaux d’enseignement canadiens. Les patients avec une ClCr < 10 mL/min étaient notamment exclus. Le taux de réussite prévisionnel (fraction des patients dont la dose suggérée par le nomogramme est celle réellement reçue) pour un second groupe de patients ayant obtenu un creux thérapeutique était de 56%. Les auteurs notent que ce taux passe à 71% lorsque les intervalles de q18h sont exclus, puisque ceux-ci étaient peu utilisés dans leurs centres pendant la période observée.

Notons que l’inclusion d’un intervalle entre 12h et 24h comme le q18h est un avantage considérable. En effet, dans des centres hospitaliers avec une population vieillissante, on peut fréquemment calculer un intervalle idéal de 16 ou 18 heures.

N.B . Tableau et texte tiré du cours PHA6110 - Vancomycine - Pharmacocinétique clinique des antimicrobiens chez l'adulte, 19 septembre 2014